Regards

Je pense à toi visiteur ! Quel pas t’a donc guidé à ma porte ? Serait-ce le pas tranquille du chineur indulgent ? Viens donc mon frère ! Je te propose mes rêves et mes espoirs. Et si tu veux bien, juste là, mes joies et mes peines. Et encore là, regarde, mes rires et mes pleurs. Et au fond, à l’abri des méchantes gens, mes peurs et mes faiblesses. Juste goûte et apprécie. Et trinquons, frère, là, à l’ombre de la passion.

Nom :
Lieu : Rabat, Morocco

04 octobre 2006

2- Mes solitudes terrassières

Pour ma part, n’étant pas un habitué des cercles mondains, sans le vraiment vouloir, dois-je avouer, je fais un usage tout autre de ma besace à réflexions spirituelles. Elles ont ce premier mérite de souvent animer mes solitudes terrassières. Le terme n’existe probablement pas. Qu’importe ! je l’invente pour l’occasion. Pourquoi n’en aurais-je pas la latitude ? Ces termes que je vous ponds depuis une heure, n’ont-ils pas été inventés pour le besoin du premier type qui y a pensé ?

Mes solitudes terrassières, ces moments de contemplation méditative que je passe quotidiennement sur la terrasse de mon café habituel. Comme je ne peux humainement pas me taire au café aussi, et qu’en général il n’y a personne avec moi, je m’expose intérieurement, dans la plus totale intimité, ces réflexions qui, ailleurs, m’auraient, je me permets de le penser, valu de francs succès.

Je me fais alors mon cinéma, ne me privant ni du ton, ni du froncement de sourcils intello, encore moins du détachement faussement spontané. Je m’écoute disserter, je m’accorde mes hochements de tête entendus, mes sourires genre « je te vois venir petit futé », mes mimiques style « non ! Tu as fais ça ? » Et même mes encourageants « ewa, zid ou men be3d ? »… généreux jusqu’au bout, pour peu je me séduirais.


A suivre ...

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

05 octobre, 2006 11:01  

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