Regards

Je pense à toi visiteur ! Quel pas t’a donc guidé à ma porte ? Serait-ce le pas tranquille du chineur indulgent ? Viens donc mon frère ! Je te propose mes rêves et mes espoirs. Et si tu veux bien, juste là, mes joies et mes peines. Et encore là, regarde, mes rires et mes pleurs. Et au fond, à l’abri des méchantes gens, mes peurs et mes faiblesses. Juste goûte et apprécie. Et trinquons, frère, là, à l’ombre de la passion.

Nom :
Lieu : Rabat, Morocco

06 octobre 2006

Délaissée

Eh bien mon ami, voila que tu me boudes !

Depuis quelques jours je te sens indécis, tourmenté, errant comme une âme en quête de repos, et cela me glace l’encre !

Quelques fois tu t’attables et me prends.
Je frémis de plaisir, attendant que tes mains expertes me manient avec cette délicatesse dont je ne puis me passer ;
Je m’apprête alors à donner naissance, sous ta caresse, aux plus jolis mots, aux plus belles tournures …. A vivre !

Mon encre, depuis une éternité alanguie par ton indifférence, retrouve son entrain et gambade joyeusement le long de mes entrailles.
Bientôt, une symphonie de mots, fruit de nos ébats, s’exhalera de notre étreinte, donnant naissance à mille sensations, les semant sur le sillage de notre valse, aux quatre coins de la feuille.

Hélas, la caresse de ta main, distraite, absente, presque froide, a tôt fait de tempérer mon élan ;
Tes doigts, qui me faisaient virevolter avec art, tournoyer et tournoyer jusqu’à ce que ma sueur noircisse des pages et des pages, sont soudain gourds !

Ils esquissent quelques caresses, essayant de s’appliquer …
Enlacés, nous évoluons alors sur quelques lignes, mais … sans grâce !
Le cœur n’y est pas.

Notre œuvre est banale, quelconque !
Nous nous arrêtons un moment, puis, tristement, revenons sur nos pas pour la détruire.

Pourquoi est ce que ta main n’affole plus mon cœur ?
Pourquoi est ce que ta caresse n’embrase plus mon corps ?
Que t’arrive-t-il, Ô compagnon ?
Me serais-tu infidèle ?
M’aurais-tu quittée pour toujours ?


Me reviendras-tu quand, dans ton cœur, s’éveillera le souvenir de nos nuits blanches ?

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Excellent! belles paroles, beaux textes un plaisir de lire ceci et de continuer jusqu'a la derniere ligne comme une addiction ne pas continuer de lire serait un sacrilege et je vais m'appliquer a continuer de venir ici.....regulierement.


ophelia.

06 octobre, 2006 14:09  

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