Mes mots, ces traîtres !
Je découvre mes mots à chaque fois que je vous écris. Je m’étonne, et m’agace, je l’avoue, de constater que je ne prends la mesure de mes matinées, mes soirées, mes longues nuits qu’au moment où je vous les rapporte.
C’est comme si mes mots refusaient, hors ce partage, d’exprimer mes sensations, mes sentiments, mes élans.
Parfois je m’insurge ! Je m’applique à transcrire pour moi-même les minutes, les heures, les jours mêmes. Des pages et des pages, noircies avec rage, toujours blanches pour mon esprit et mon cœur.
Je finis par renouer mes attaches, rompues le temps d’un sursaut d’orgueil.
Et ma plume, en parcourant pour vous les feuillets, essaime la vie. Ma soif de mot, je le sais, ne saurait s’étancher qu’à la source de votre regard.
J’en conçois de la gêne, tant je crains vous importuner quand les élans de ma plume se feront caprices.
Mais aussi du plaisir. De voir mes mots, ces traîtres, se sachant votre offrande, se parer enfin d’esprit !
C’est comme si mes mots refusaient, hors ce partage, d’exprimer mes sensations, mes sentiments, mes élans.
Parfois je m’insurge ! Je m’applique à transcrire pour moi-même les minutes, les heures, les jours mêmes. Des pages et des pages, noircies avec rage, toujours blanches pour mon esprit et mon cœur.
Je finis par renouer mes attaches, rompues le temps d’un sursaut d’orgueil.
Et ma plume, en parcourant pour vous les feuillets, essaime la vie. Ma soif de mot, je le sais, ne saurait s’étancher qu’à la source de votre regard.
J’en conçois de la gêne, tant je crains vous importuner quand les élans de ma plume se feront caprices.
Mais aussi du plaisir. De voir mes mots, ces traîtres, se sachant votre offrande, se parer enfin d’esprit !