Regards

Je pense à toi visiteur ! Quel pas t’a donc guidé à ma porte ? Serait-ce le pas tranquille du chineur indulgent ? Viens donc mon frère ! Je te propose mes rêves et mes espoirs. Et si tu veux bien, juste là, mes joies et mes peines. Et encore là, regarde, mes rires et mes pleurs. Et au fond, à l’abri des méchantes gens, mes peurs et mes faiblesses. Juste goûte et apprécie. Et trinquons, frère, là, à l’ombre de la passion.

Nom :
Lieu : Rabat, Morocco

04 janvier 2007

Eclat d’amour

Fugitive, l’image-éclair illumine mon esprit, à l’instant où je m’apprête à entamer cette deuxième lettre. Je revois le sourire de cette inconnue, fendant la foule compacte pour m’atteindre en plein cœur. Etincelle, jaillie du choc furtif de nos regards, puis explosion de lucidité révélant mille possibilités. Je ne bronche pas. La lueur s’estampe. Le sourire est déjà un souvenir. Ce soir, il remonte à si loin que je renonce à en traquer la trace. Pourquoi faire ? Dans mon esprit, subsiste, intact, cet éclat d’amour brut.

Je souris… au souvenir de ce sourire. Peut être que de mon sourire jaillira une pensée, qui s’élèvera là-haut dans la ronde des pensées furtives, porter son grain d’amour brut. Peut être qu’à chaque fois qu’un soupir nostalgique s’élance d’un cœur, un grain d’amour tapisse le firmament. Combien de sourires faudrait-il ? Combien de soupirs ? Pour que nos âmes soient coiffées d’amour ?

En attendant, la comète a emporté dans son sillage les mots que je vous destinais. Qu’importe ! Peut être avons-nous, un moment, sur cet éclat d’amour, chevauché l’éternité.